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Table des matières
La mode, joyeux terrain de jeu et domaine de prédilection pour encourager l’expression personnelle… Loin de l’idée de suivre à la lettre ces tendances, elles encouragent l’audace, les associations inattendues et l’affirmation de soi. Aux côtés de micro-tendances inédites, certains incontournables du vestiaire conservent leur place au sommet de nos envies mode.
Entre matières audacieuses, silhouettes réinventées et palettes chromatiques affirmées, les créateurs ont proposé une vision mode qui oscille entre confort cocooning et sophistication assumée.
Quelles vont être les tendances mode de l’hiver ? Quelles pièces stylées allez-vous adopter ? Quelles couleurs et quels imprimés ?
Pour tous les styles et toutes les envies, et surtout pour les plus modeuses, décryptage en kaléidoscope de tout ce qui fut vus sur les podiums de la Fashion Week pour découvrir les tendances mode femme automne-hiver 2025-2026, anticiper les must-have de la saison prochaine et garnir nos dressings de tous nos coups de coeur repérés sur les catwalks.
Suivez le guide !
LES Bonnes COULEURS
Color block :
Orange sanguine, jaune pop, rouge flamboyant, rose baby… Les règles d’association de couleurs s’effacent au profit de la singularité. Exit les teintes hivernales tristes, la couleur est à son apogée avec le grand retour du color-block qui s’inscrit comme une réaction au minimalisme des saisons précédentes, proposant une mode plus expressive et joyeuse.
Glaces à l’eau :
C’est une palette d’ordinaire réservée aux beaux jours. Dans un vestiaire d’hiver, les goûts sorbet réchauffent l’atmosphère : le bleu layette, le rose pâle et le lilas se marient sans mal, tandis que d’autres créateurs misent sur la silhouette monochrome. Le pastel s’envisage sur tous les tons.
Vert pistache :
Après le jaune beurre et les teintes pastel, c’est au tour du vert d’avoir le vent en poupe. Oui, mais pas n’importe lequel. La couleur star de la saison est douce et réconfortante. Teintant des mailles, du cuir ou de la fausse fourrure, le vert pistache réchauffe l’allure.
Rouge cerise profond :
Le rouge fait son grand retour, mais dans une version plus mystérieuse et dramatique. Il frôle même parfois le noir, offrant une profondeur punk, quasi gothique, aux silhouettes. Manteaux structurés et cuirs patinés se teintent de ce rouge sombre, évoquant une élégance à la fois sensuelle et dangereuse, parfaite pour une saison où l’intensité dramatique est de mise.
LES Bons IMPRIMES
Bêtes de style :
Le léopard continue de coloniser les vestiaires, rejoint d’autres espèces protégées. Manteaux à imprimé peau de vache, motifs imitation serpent, python, et marbrures zébrées s’imposent à leur tour sur les silhouettes des filles de la mode.
A carreaux :
Les carreaux et le tartan s’imposent comme les motifs phares de la saison froide. La rigueur des lignes, l’aspect ludique des teintes… Le carreau se porte en total look, mix et matché avec des notes wild, ou au fil de doublures qui se révèlent au gré des mouvements.
LES Bonnes MATIÈRES
Dans la dentelle :
Féminité et raffinement sont au rendez-vous cet automne-hiver, au fil de silhouettes en dentelle, jouant exclusivement la carte de la transparence et de la sensualité assumée. Une allure effrontée (et réchauffée), pour affronter l’hiver avec assurance.
Le denim délavé version dirty :
Il y a quelque chose de profondément audacieux et de nostalgique dans ce retour du denim délavé, version « dirty ». Un clin d’œil irrésistible aux années 2000, quand le style décontracté était roi et que l’influence du streetwear se faisait déjà sentir dans les collections de luxe. Sur les podiums, les jeans, vestes et pantalons en denim sont volontairement usés, décolorés, comme frottés à la poussière de l’époque, créant un effet vintage voulu. Ce denim négligé, presque brut, se pare de subtilités modernes : coupe oversized, détails usés au niveau des coutures, et une touche de sophistication minimaliste pour rehausser cette allure volontairement « sale ». C’est une ode à la liberté de l’esprit millénaire, où le confort et la rebelle attitude priment.
Tout en cuir :
Loin de l’allure de dominatrice, le cuir se veut futuriste. Dans une déclinaison cocon, jouant avec un camaïeu de teintes chocolat ou façon mini-robe cape, il souligne la silhouette avec audace et ardeur, livrant une véritable déclaration de style.
A noter que le cuir végétal a également fait son apparition, témoignant d’une sensibilité croissante pour la cause animale.
Fausse fourrure :
La douceur de la fourrure, la cruauté en moins. Les maisons rivalisent de créativité pour imaginer des fausses fourrures enveloppantes et réalistes. De quoi rester au chaud tout en faisant grimper, en une seule pièce, son quotient mode.
LES Bonnes PIÈCES
Boléro :
Petit mais radical, le boléro signe un come-back remarqué sur la scène mode. Cette micro-veste structurée, héritée des danseurs espagnols, s’offre des déclinaisons couture, tantôt habillée d’oeillets, tantôt en fausse fourrure. In !
Bustier d’hiver :
Son moment, normalement, c’est l’été et ses chaudes soirées. Anachronisme climatique, le bustier s’invite désormais aussi à la froide saison. Il prend par exemple la forme d’une robe de soirée ou d’un top précieux à associer à un denim usé.
Cardigan réconfortant :
S’il semble n’avoir jamais vraiment quitté notre garde-robe, le cardigan retrouve ses lettres de noblesse mode dans des déclinaisons moelleuses, près du corps, allant parfois même jusqu’à voir double.
Jupe midi et longueur bureau :
La silhouette s’allonge pour un look plus chic de working girl, plébiscitant le retour de la jupe-midi. De New York à Paris, les stylistes ont remis cette pièce un brin rétro au goût du jour. Elle descend à mi-mollet, parfois jusqu’aux chevilles, évasée ou format crayon, fendue ou non, plissée ou serrée en version fourreau, elle se décline absolument dans toutes les matières. Associée à un chandail ou une veste à capuche à la Grace Jones, ou dans un tailleur couture avec veste sablier ou aux épaules puissantes, la jupe mi-longue devient le symbole du look bureau ou « corpcore », souvent inspiré du power dressing des années ’80s.
Le pantalon taille basse et skinny :
Le pantalon hyper moulant fait son come-back, en particulier le jeans skinny. Les fuseaux font également leur retour, se confondant souvent avec les leggings, assortis à de grands blazers. La nouveauté, c’est que la taille descend, souvent très bas sur les fesses.
Le comeback du legging :
Le retour du slim et du skinny est annoncé avec tambours et trompettes depuis plusieurs saisons. Reste que c’est le legging et le fuseau qui s’imposent dans les collections automne-hiver 2025-2026. Glissé dans des bottes d’équitation, envisagé comme une combinaison de moto ou emprunté à la danse, il se métamorphose en pièce citadine avec élégance.
Pull-écharpe et col chauffe-épaule :
Dans l’esprit de la mode cocon, cou et épaules sont au centre de toutes les attentions et donnent l’occasion aux créateurs d’employer largement la maille dans des volumes langoureux et des constructions inventives, où d’amples écharpes et étoles fusionnent avec les vêtements (pull-overs ou robe-tricot) en s’enroulant autour du corps. Les cols en tricot amovibles sont partout, prolongés d’un plastron ou sous forme de chauffe-épaule ou de pèlerine, qui viennent compléter un look. Par extension, ces écharpes en laine se transforment aussi en capuche ou en cagoules.
Bathrobe forever :
Autrefois réservé au vestiaire intérieur, le peignoir s’émancipe et s’impose dans notre vestiaire du quotidien, de jour comme de nuit. Entre sophistication et nonchalance, son esthétique si reconnaissable insuffle à la silhouette une juste dose de dérision.
La veste bombers :
La veste bombers qui, avait déjà tenté un come-back la saison dernière est officiellement de retour sur le podium et bientôt dans nos dressings.
LES Bons DÉTAILS
L’art du noeud :
Le meilleur ami des petites filles modèles s’impose partout. Romantique et sophistiqué, le nœud s’impose comme l’ornement star de la saison. Apposé en 3D sur un col, à la taille ou des poches, il s’imagine tantôt maxi, tantôt mini, au gré des envies et des styles. Prêtes à passer l’hiver bien accrochées.
Le drama col :
Il surplombe les vêtements et leur donne leur prestance. D’inspiration élisabéthaine, XXL , en fourrure, aux inflexions monacales. Le réflexe des modeuses ? Coincer leurs cheveux dedans.
Mise à nue :
Vous avez dit plongeant ? A l’opposé des grands cols, les échancrures flirtent avec le nombril, quand elles ne prennent pas la curieuse forme d’un U, qui rappelle les léotards des gymnastes et des haltérophiles. Il va y avoir du sport.
Détail de taille :
Est-ce le mood réarmement de la population qui inspire les designers ? Alors que sur les podiums, l’hyper maigreur est de retour, les silhouettes s’arrondissent au niveau des hanches, symbole de la fertilité s’il en est. Rembourré ou exagéré corset avec ses hanches ultra arrondies met le corps féminin en majesté.
Taille basse :
Chaque saison, elle commence lentement à redescendre d’un cran. Cette fois, la taille est si basse qu’elle laisse deviner la naissance des fesses tandis que certains créateurs la dessinent en V et la marie à un mini top pour dévoiler un max de peau, alors que d’autres la glissent sous un caleçon remonté sur les hanches.
Jupe sur pantalon :
Ce combo aurait pu rester celui des weirdos du lycée. Pourtant, il est en passe d’être adopté par toutes les cool girls, qui choisissent ces deux pièces dans le même tissu, les aiment en version romantique ou façon femme d’affaires…
Mise en mouvement :
Pas de figure féminine figée. Les héroïnes de l’automne-hiver 2025-2026 traversent la vie à toute allure, un long pan d’étoffe qui vole dans leur sillage. Elles sont mobiles et hypnotiques, modernes et captivantes. De vraies femmes d’aujourd’hui.
Superpositions et jeux de manches :
Les vêtements se démultiplient portés en double ou plus pour créer des silhouettes importantes, avec un twist original. Cet effet de strates est encore plus marqué avec les pièces en maille et les jeux de manches, qui se multiplient autour du cou ou de la taille. Ains, la manche d’un chandail s’enfile sur celle d’un manteau tandis que l’autre tourne autour du cou. Les manches disparaissent parfois des épaules pour se multiplier sur le corps dans des constructions inattendues. Chez d’autres, elles se nouent sur le devant en nœud Lavallière.
La frange :
L’esthétique cowgirl est passée par là : la frange est devenue banale. Est-ce pour se mettre au diapason des fêtes de fin d’année ? Toujours est-il qu’elle délaisse le daim pour se métamorphoser en ornement métallisé. Une variation ultra-chic qui upgrade indifféremment robes, combinaisons et denim.
Le détail maximaliste :
C’est le dernier jeu en vogue chez les créateurs : prendre un détail et l’agrandir de manière abnorme pour en faire une pièce ou un élément insolite qui se fera remarquer à coup sûr. Vaquera édite une version gigantesque de son emblématique soutien-gorge, qui se porte en robe, en top, en traîne ou en jupe-tablier. La marque américaine enfonce le clou en réalisant de maxi boucles, tout comme Chloé, pour ses ceintures. Surtout, elle transforme les perles en boules géantes pour confectionner des colliers XXL. Même idée chez Chanel, où les perles blanches se transforment aussi en mini-sacs et talons boules, tandis que chez Véronique Leroy un bracelet rond se transforme en grosse boule métallique au poignet.
LES Bons STYLES
Larguez les amarres :
Entre allure bohème et rock, la silhouette du Pirate 2.0 fait la part belle à la mode. Chemises amples, bottes plates, gilet d’homme… Des pièces intemporelles avec supplément de style, qui dessinent les contours d’un look rebelle et aventurier.
Douceur boudoir :
Après l’avènement du porte-jarretelles et autres pièces de lingerie ultra-sexy, exclusivement en noir, l’esthétique boudoir et ses teintes douces s’emparent du vestiaire du grand soir.
Pierrot Couture :
Loin d’une interprétation trop premier degré du personnage mélancolique de la Commedia dell’arte, les codes mode en sont toutefois réinterprétés. Col maxi, boutons excentriques, teintes qui tranchent… Une silhouette entre innocence et excentricité.
Soft Power :
C’était l’une des tendances les plus représentées sur les podiums de l’automne-hiver 2025-2026. Une veste à rayures tennis, un pantalon de tailleur loose, une stricte jupe crayon, un veston enfilé sur une blouse romantique… Teintes radicales comme le gris anthracite ou le noir, coupes franches… Le tailoring poursuit donc sa conquête du vestiaire féminin avec l’avènement du tailleur-jupe et les vestes de costumes à la taille ultra-soulignée. L’uniforme de bureau, with a twist.
Minimalisme ‘90s :
Après les baskets à plateformes et les ensembles en peau de pêche caractéristiques des années 90, c’est le minimalisme de cette décennie qui inspire les designers. Ne pensez pas Britney Spears et crop top fluo; plutôt Carolyn Bessette, slip dress en soie, veste sobre et costume épuré.
Soft 2000’s energy :
Accessoires en (fausse) fourrure, ceinture à logo, t-shirt à slogan, it-bag porté au creux du bras… Retour 20 ans auparavant, lorsque l’insouciance et la singularité rythmaient la mode. Les pièces iconiques des décennies mode précédentes signent un retour assumé sur les podiums comme dans notre vestiaire.
Cocon mode :
Face à un monde incertain, les créateurs proposent des silhouettes enveloppantes qui privilégient le confort sans sacrifier l’élégance et nous gardant au chaud. Un besoin d’être rassuré, une mode qui protège…
LES Bons ACCESSOIRES
Ceinturée :
Cet accessoire qui semblait avoir disparu des radars mode fait un retour fracassant sur les podiums. La taille est ainsi soulignée de toutes les manières. Dans les vestes et robes, elle se resserre le plus souvent via des silhouettes sablier pour marquer les courbes, effet souvent accentué par l’ajout de volumes sur les flancs. En particulier, la taille est enserrée par d’importants ceinturons, que ce soit sur les vêtements d’extérieur ou sur des robes. Donc, exit les ceintures fines au style Old Money, la tendance est au maximalisme. Elle se veut dans des volumes dramatisés sur une jupe noire ou se porte carrément en accumulation, en jouant avec les boucles bijou.
Les mi-bas, pas si innocents :
Longtemps relégués au registre de l’uniforme sage, les mi-bas prennent une toute autre dimension. Ainsi, ils deviennent une pièce-clé, portés avec des escarpins, des mocassins ou même des bottes ouvertes. Tantôt transparents, tantôt plus opaques, ils jouent avec l’ambiguïté entre candeur et sensualité, brouillant les codes avec ingéniosité.
Le sac porté sous le bras :
L’ère des années 2000 continue de régner sur les accessoires, avec le grand retour du sac porté sous le bras. Chez Chloé, le mythique Paddington retrouve son statut d’icône, tandis que Miu Miu décline le format tantôt mini tantôt maxi, avec des matières souples et des finitions brillantes typiques de l’an Y2K.
La cravate pour femme :
Autre accessoire qui risque de faire parler de lui tout l’hiver : la cravate. On la retrouve sur des looks preppy avec une chemise boutonnée et une veste de blazer.
Le bijou imposant :
Au rayon bijoux, l’extra-large est encore à l’honneur avec des boucles d’oreilles pendantes à strass, des bracelets accumulés et des colliers chaînes dorés.
Les longs gants en cuir noir :
On a aussi repéré (et adoré) les gants longs colorés qui apportent un esprit rétro à nos silhouettes hivernales. À noter aussi : les gants longs en cuir repérés en masse sur les podiums.
La cagoule, protection et provocation :
La cagoule n’a pas seulement été une protection contre le froid cette saison – elle est devenue un symbole de style et de provocation. Déjà présente dans l’univers du sportswear, la cagoule fait un grand retour sur les podiums haute couture, s’imposant comme un accessoire presque mystique. C’est un mélange d’anonymat et de rebelle attitude, où la protection du visage devient une arme de style ultime.
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