Cette fois-ci, les choses sérieuses, mais alors vraiment sérieuses, commencent. Aglagla.
Oui, il fait franchement froid dehors, mais mon tremblement est plutôt intérieur. D’ailleurs, ma peur se traduit par une légère difficulté à trouver le salon de coiffure. Mais-c’est-où ? L’espace d’un instant, j’ai envie de renoncer. De toute manière je ne trouve pas, là. Et si je rentrais chez moi ? Désolée, Myriam, ton salon de coiffure est in-trou-va-ble ! Ma mauvaise foi est parfois immense…
A force d’avancer enrobée d’un petit nuage noir, je ne vois pas tout de suite que je suis plantée devant le salon ! Zut, plus aucune excuse ! D’autant que je sens avant de le voir le regard malicieux de Myriam qui m’attend, gracieusement assise dans un fauteuil du salon.
Je rentre donc, et je baragouine une vague excuse – bon en même temps, j’ai cinq minutes de retard, pas une demi-heure !
A côté de Myriam se tient Ingrid, une ravissante jeune femme blonde qui va procéder à ma transformation. Elle semble sympathique et c’est vrai que je ne doute pas que si Myriam l’a choisie entre tous les coiffeurs de la ville, et ils sont pléthore, c’est qu’elle en est contente ! Elle m’a d’ailleurs dit que c’est SA coiffeuse, ce qui évidemment est pour moi un gage de qualité, puisque Myriam est l’harmonie personnifiée.
Ingrid est sympathique, c’est un fait, et elle sait me mettre en confiance, malgré mon angoisse du changement…
On attaque très vite car on n’est pas là pour philosopher, mais pour changer dans le concret !
La métamorphose est en route !
La couleur, tout d’abord. Ingrid sort un grand panneau pliable avec des cheveux multicolores. Dans mon for intérieur, je fais une petite prière et je m’en remets. Que puis-je faire d’autre ? De toute manière, si ça ne me plaît pas, je peux toujours rechanger, hein ? Je me rassure comme je peux, mais je ressens que là, la métamorphose est en route.
Je dois avouer que je tiens beaucoup à mon blond, un blond auquel je m’accroche depuis de nombreuses années car je trouve qu’il me va bien. Je suis une fille en or, quoi, c’est comme ça !
Dans les mots, je ne suis pas contrariée, d’ailleurs. Puisque Myriam parle de blond vénitien. Et dans blond vénitien, ben il y a blond ! Je ne réaliserai que plus tard que blond vénitien, en fait, ça veut dire roux ! Enfin un roux doux, mais on n’en est pas encore tout à fait là.
Parce que la première étape, une fois la couleur déterminée, c’est de couper les cheveux. Ingrid & Myriam m’expliquent que j’ai la masse des cheveux vers le bas, alors que j’aurais besoin de volume plus haut sur la tête puisque je suis petite. Ingrid va donc s’attacher à m’aérer la coupe pour que le volume se situe vers le haut.
Une fois les consignes données, Myriam s’éclipse… Je passe au bac et plouf, je disparais dans la tiédeur de l’eau qui coule sur ma tête. J’apprécie ce moment et décide de vivre uniquement le moment présent. Paraît que c’est le secret du bonheur !
Seulement voilà, le moment présent passe à un instant où je dois m’extirper de ma tiédeur pour retourner sur ma chaise.
Et alors voilà, Ingrid allège. Ce qui signifie qu’elle tortille mes cheveux mèche par mèche et «picore» avec les ciseaux à l’intérieur de ces torsades avec beaucoup de professionnalisme. À l’évidence, elle sait ce qu’elle fait.
La magie opère.
Je vois tout de suite, malgré les cheveux mouillés qui empêchent de voir le résultat final, que ma coiffure s’est franchement en effet allégée et qu’elle remonte gaiement par elle-même. Je souris, je suis contente. Et je suis toujours blonde.
Le séchage suit, pour pouvoir appliquer la couleur. Vououou fait le sèche-cheveux qui parachève l’œuvre d’Ingrid. Drôlement bien la coupe, j’ai rajeuni de dix ans d’un seul coup ! Pour moi, on pourrait s’arrêter là. Pas pour Ingrid, ni pour Myriam qui m’a laissé entre les mains expertes d’Ingrid une fois la direction et la couleur clairement déterminées.
Bon bon, alors je me laisse faire. Si je ne sors pas de ma zone de confort, je ne vivrai jamais un vrai changement extérieur, lié à mon changement intérieur. Or je suis là pour ça, une métamorphose !
Alors voilà Ingrid qui poursuit son œuvre avec la main toujours aussi sûre.
Application de la couleur, la plupart des femmes connaissent le rituel. Je ne vais donc pas m’attarder, pas plus que sur le rinçage, même si le massage qui suit le soin est à… frétiller dans le bac ! Mmmmh, un moment qui pourrait durer toujours ! Mais qui a une fin, comme tout, puisque d’autres festivités sont au programme.
Aïe aie aïe !!!
Et alors là, c’est là que les athéniens s’atteignirent, ou que les vénitiens rougirent ! C’est que blond vénitien, en vérité, ça veut donc dire roux ! C’est effectivement très seyant, mais moi, je suis blonde depuis des décennies, alors ce roux, même chaud et plein d’éclat, ça m’inquiète ! Où suis-je, franchement ? Qui suis-je vraiment ? Ma maman, je veux ma maman. Je veux rentrer à la maison sucer mon pouce.
Les photos qui sont prises à ce moment là trahissent mon inquiétude ou plutôt mon insécurité. Oeil rond, œil ébouriffé, dirais-je même, et sourcil qui se fronce quand personne ne me voit ! Le changement, c’est pas si facile !
Mais sont-elles sûres que ça me va cette couleur ? Je me sens déstabilisée. Myriam m’a demandé de lui envoyer des photos – elle était revenue mais la transformation n’était pas encore achevée – alors je m’exécute. Je suis clairement sortie de ma zone de confort. Je suis en plein désarroi, en plein désert de moi, mais je suis où, je suis qui ? Une forme de peur me taraude. La nostalgie de l’avant, c’était mieux avant, hein, le bon vieux temps du blond rassurant, parce que blond vénitien, ça n’a de blond que le nom ?
Je dois admettre cependant qu’Ingrid a du talent, ce qui fait que je décide d’ores et déjà de reprendre rendez-vous avec elle dans quelques semaines.
L’opération séchage se passe bien, hormis quelques passages de mes mains dans mes cheveux, vivement empêchés par Ingrid qui veille au grain. Non, aujourd’hui, je vous propose de me laisser faire !
L’idée c’est de laisser mes cheveux sécher naturellement puisqu’ils bouclent tout seuls, et ensuite Ingrid reprend quelques mèches au lisseur, tout en me précisant que je peux moi laisser les mèches se mettre en place presque toutes seules. Ingrid loue la qualité de mes cheveux et j’en oublie presque mon désespoir face à la perte de mon blond.
Envie secrète d’un retour en arrière ?…
Intérieurement, je négocie avec moi-même, avant de le partager à Myriam avec qui nous échangeons textos et messages vocaux. Oui, c’est très bien, la coupe est très bien et la couleur bon, je vais m’habituer… Peut-être que je pourrais aller demain me faire quelques mèches blondes, juste pour le côté doré ?
Myriam, par message interposé, rit avec bienveillance. Elle me complimente sur la coiffure et la couleur et m’indique que je suis à présent au cœur du changement.
Oui, merci, j’avais remarqué.
Elle me dit que cela révèle ma personnalité, mon côté Betty Boop et Sabine Paturel. Le côté coquin, le côté espiègle, le côté lumineux. Oui mais blond, justement, c’est aussi lumineux, noooon ?
Convaincue que je parviendrai à obtenir mes quelques mèches pour égayer ma parure une fois que je reverrai Myriam, je décide de tenter déjà de vivre l’expérience à plein poumons. Une coiffure comme une parure, ça c’est réellement ce que je vis !
Et puis comme, depuis toujours, et quel que soit le coiffeur, j’ai besoin de reprendre le contrôle sur mon séchage, je me lave très vite les cheveux, je laisse seulement passer un jour et puis plouf.
Je rayonne comme jamais
À ma grande surprise, je commence à aimer cette couleur. Les mèches blondes ne me semblent plus aussi indispensables ! Ma coiffure est une parure pour mon visage, qu’elle met en valeur. Mes yeux couleur brun miel sortent magnifiquement, mon maquillage est parfait pour faire écho à ma couleur, et les habits triés avec Myriam sont d’une harmonie subtile et réelle avec le tout. Je m’apprivoise avec cette nouvelle couleur.
La féminité n’a pas besoin d’être ostentatoire, et la beauté est un raffinement qui déploie sa saveur comme le parfum d’une fleur, entêtante grâce à cette grâce qui vibre silencieusement…
Je me réjouis du shopping à venir, avec mon identité plus subtilement affirmée !
Et avouons-le. Je me sens belle et séduisante comme jamais. Je rayonne.
Un grand merci à mes belles fées Myriam et Ingrid…
Christine
DITES-NOUS…
Et vous, comment voyez-vous les choses ?
Est-ce que vous pourriez vous dire « j’ose » ?
J’ose une évolution, voire une transformation, j’ose casser mes habitudes ?
Que feriez-vous pour prendre votre pleine altitude ?
J’attends vos interrogations, vos questions…
Avec beaucoup d’impatience et d’émotion !
Myriam
Auteur best-seller, conférencière, élue parmi les « 50 Influential Women of the World » en 2023, fondatrice de la Styling Academy et consultante en image depuis 1993 avec plus de 200 K d’abonnés, Myriam et son équipe ont accompagné des milliers de personnes à mieux s’aimer et à rayonner par l’image de soi grâce à la méthode Première Impression®.
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