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Table des matières
Quelles sont les tendances mode printemps-été 2026 ? Et comment les adopter ?
C’était une rentrée mode de Fashion Weeks se succédant, très particulière.
Entre le 11 septembre et le 7 octobre, 15 designers ont fait leurs débuts dans leur nouvelle maison. Dario Vitale chez Versace, Simone Bellotti chez Jil Sander, Louise Trotter chez Bottega Veneta, Mark Thomas chez Carven, Jonathan Anderson chez Dior, Pierpaolo Piccioli chez Balenciaga, Matthieu Blazy chez Chanel…
Des premiers pas effectués en douceur ou avec fracas, mais qui ont dans tous les cas mis en émoi les professionnel-le-s du secteur. Si les yeux étaient braqués sur ces stylistes, d’autres marques ont su se démarquer et esquisser, elles aussi, les grandes tendances de la saison.
Le printemps-été 2026 sera une saison très féminine, marquée par de nombreuses déclinaisons autour du vocabulaire de la lingerie, de la transparence, du corset…
Passage en revue des réflexes à apprivoiser en attendant le retour des beaux jours.
Suivez le guide !
LES Bonnes COULEURS
De pied en cap :
Technique testée et approuvée par la monarchie britannique — pensez à Elizabeth II et à ses silhouettes pop — le total look monochrome retrouve des couleurs. Oubliez le noir, il faut que ça pète. Préférez le vert granny, chantez sous une pluie de violet ou, encore, voyez la vie en rose. Tout simplement.
Ou… cacophonie chromatique :
Attention les yeux. Ici, il n’est pas question de mettre un T-shirt bleu marine avec un jean noir et de se demander si ça fonctionne. Non, l’idée est de prendre deux, trois, quatre couleurs qui n’ont rien en commun et d’apprécier le résultat. Si ça jure, c’est réussi, si c’est criard, c’est réussi, et contre toute attente, l’association devrait produire une joyeuse harmonie.
Nuances de base :
À l’origine de toutes les teintes, le rouge, le bleu et le jaune, trois couleurs dites primaires qui infusent le vestiaire du printemps-été 2026. Assumées des pieds à la tête, elles se font remarquer et assurent que le style n’a rien de secondaire.
Roses are red :
Le rouge écarlate est en état d’alerte ! Chargée de symboles puissants, la nuance incendiaire s’étire en robes longues d’une légèreté aérienne ou domine au contraire des silhouettes élégamment sculptées.
Carte blanche :
Et en face, nouvel apanage du vestiaire estival, le blanc s’impose désormais lui aussi en total look, mêlant jeux de transparence et légèreté pour devenir l’ultime rempart aux lapsus esthétiques.
LES Bons IMPRIMES
Fleurs de printemps :
Un champ de fleurs déferle sur les podiums. Bohème et romantique, les fleurs renaissent et se réinventent.
Les lignes :
Entre modernité et sophistication, les rayures envahissent la garde-robe estivale. Épaisses ou fines, elles apportent à la silhouette une touche graphique et dynamique. Robes à rayures mi-longues, asymétriques ou évasées, elles valorisent la taille tout en offrant un confort optimal. Audacieuses et intemporelles, les rayures garantissent une certaine sobriété en toute circonstance.
LES Bonnes MATIÈRES
Seconde peau :
En couleur nude, le corps et le vêtement ne font plus qu’un dans un exercice de style maîtrisé, entre excès et retenue.
Hot denim :
Passion grand bleu ! Imperméable aux saisons, le jean se réinvente sous toutes les coutures. Bootcut porté façon “bumster”, jupe hybride ou à bord franc, ces pièces incarnent l’esprit libre et l’infinie polyvalence d’une étoffe chérie de toutes et tous.
Peau à peau :
Après une déferlante de fourrure sur les collections automne-hiver, les femmes deviennent des dures à cuir. Témoignage d’un long travail artisanal, la matière se tresse sous les doigts, se sculpte ou se découpe gracieusement.
LES Bonnes PIÈCES
Legs for days :
Longueur mini, effet maxi ! La robe courte fleurie, la jupe en cuir délicate et la culotte de jour se dévoilent avec grâce dans un ballet de jambes irrésistibles.
Le crop c’est top :
Le crop top règne sur les podiums et se décline sous toutes les coutures.
Toile blanche :
À elle seule, elle a éclipsé le tailleur pantalon, comme s’il n’y avait besoin de rien d’autre pour dessiner l’allure des femmes d’affaires. Apparemment, une simple chemise immaculée suffit aussi à tracer les lignes de la sophistication.
La veste kaki :
Elle est baroudeuse, la femme de l’été 2026. Si elle ne sacrifie jamais l’élégance d’une robe imprimée ou d’une silhouette virginale, elle enfile par-dessus sa veste kaki bardée de poches pour ranger son téléphone, un couteau suisse et une batterie rechargeable. Prête à partir à l’aventure.
Sous les jupes les filles :
Après la naked dress, place à la naked skirt. Les podiums ont consacré cette jupe aussi fine qu’un voile, sous laquelle apparaît, au choix, de la lingerie d’inspiration rétro, les pans d’une chemise ou un habile jeu de superposition.
La jupe à bulles :
Les vêtements seraient-ils prêts à éclater ? Les robes, les jupes et même les chemises adoptent l’ourlet boule. Mini, midi ou maxi, toutes les longueurs y passent. Un gimmick gonflé.
Late bloomer :
Adopté dès le XIXe siècle par la militante féministe américaine Amelia Bloomer, ce short bouffant a à l’origine été conçu pour que les femmes puissent pratiquer la bicyclette. Raccourci et agrémenté de nœuds ou de détails en dentelle, il remplace avec romantisme les bermudas printaniers et les mini en denim.
Capri, c’est fini… :
Il n’y a pas de raison pour que les shorts soient les seuls à perdre quelques centimètres cet été. Les pantalons aussi, remontent sur les mollets et donnent à la silhouette un parfum 60’s revigorant.
Sarouel :
Il avait déjà fait une apparition tout en dentelle deux saisons plus tôt. Au printemps-été 2026, le sarouel s’impose. Bohème, raffiné ou estival, il pourrait bien remplacer le pantalon de tailleur. Luxe, calme et fluidité.
Belles de jour :
La nuisette quitte l’intimité de la chambre à coucher… pour devenir une arme de séduction fatale au quotidien. Envoûtante, elle inaugure un nouveau sexy grâce à une allure sensuelle guidée par des matières soyeuses bordées de dentelle.
Work it out ! :
Débarrassé de sa rigueur d’antan, le tailleur-jupe s’affiche plus affirmé, moins guindé. Les épaules s’adoucissent, la jupe crayon se libère. Une silhouette repensée au service d’une femme déterminée et prête à conquérir le monde.
Veste en cuir :
Inoxydable du vestiaire, la veste en cuir atteint les cimes du luxe. Armée de son quotient rock signature, elle se décline avec ardeur pour donner à la silhouette un sex-appeal sans égal.
Trench touch :
D’ordinaire réservé aux jours de pluie, le trench pourrait bien s’imposer comme le manteau de l’été. À porter court sur une slip dress brodée de dentelle, comme une robe avec la ceinture enroulée autour du cou réinventé dans une élégante version à traîne.
LES Bons DÉTAILS
Un cran en-dessous :
C’est une prouesse qui, il y a quelques saisons, était inconcevable. Et pourtant : la taille défie les lois de la gravité et descend encore un peu, pour atterrir juste sous l’os iliaque. Un parti pris qui s’assume à fond avec un crop top et des dessous apparents ou qui se tempère grâce à un caraco d’inspiration lingerie.
Mini mini more :
Toujours plus court, le bas de la tenue diminue comme peau de chagrin. Les minijupes, les robes et les shorts dévoilent des kilomètres de jambes. Parade suggérée par les créateur-rice-s : glisser un cycliste en dentelle en dessous ou enfiler un long manteau d’été par-dessus.
Travail de taille :
La silhouette du moment ? La coupe sablée affiche une cambrure exagérée et des hanches marquées. Elle s’obtient sous la contrainte d’un corset en cuir ou ressuscitée à l’aide d’un vêtement en trompe-l’œil qui souligne les formes.
Léger comme l’air :
Le foulard est dans tous ses états : jupe vaporeuse, top multicolore, ensemble pop… Il s’affranchit de ses usages traditionnels pour devenir vêtement à part entière.
Noeuds-noeuds :
Impossible de passer à côté de la tendance « nœud ». L’été 2026 met à l’honneur un esprit romantique où le nœud a toute sa place. Gage d’élégance et élément décoratif, il confère aux silhouettes du soir une touche rétro.
Frange attitude :
Elles virevoltent, dansent, frétillent au gré des mouvements… Variation bohème par excellence, la frange poursuit sa métamorphose. Plus précieuse que jamais, elle se décline en version multicolore, transforme une jupe satinée en objet sensuel ou crée la surprise sur des bas colorés. Et si les franges devenaient l’atout mode ultime cette saison ?
L’assymétrique, c’est chic :
D’ordinaire, c’est en haut que les designers s’amusent avec les volumes. Cette fois, iels s’attaquent au bas avec d’étonnantes asymétries. Une robe attachée sur la hanche, une mini nouée à la taille, un grand pan de tissu qui flotte à côté de la mannequin…
LES Bons STYLES
L’esprit lingerie :
Il ne s’agit pas seulement de porter ses dessous dessus. Plutôt de les assumer dans la rue : un soutien-gorge néon qui remplace un top, un peu de dentelle qui dépasse d’un short ou une nuisette de jour délicate. Un pas de deux audacieux qui flirte avec l’impudeur.
OOO : out of office :
Des combinaisons aux masques, tout l’univers aquatique et surfwear adopte un nouveau souffle : celui d’un look de vacances… À porter tous les jours.
Un aire de fêtes :
Oubliez la party girl et ses mini robes lamées. À la Paris Hilton très apprêtée des années 2000, l’époque préfère la nonchalance des nouvelles muses, une tunique à losanges métalliques enfilée sur un jean, une veste perlée pour réveiller un pantalon noir ou un pull noué sur les épaules d’un bustier en sequins. La mode est une fête.
LES Bons ACCESSOIRES
Choquant chocker
D’ordinaire, il est de sortie lors des grandes occasions, comme un dîner romantique ou un gala. Pour les beaux jours, le collier ras de cou s’invite sur les silhouettes du quotidien. Il peut être fantaisiste, décoré de calots transparents ou bien hyper original. À porter sur les pavés ou à la plage.
Attachez-vous !
Pourquoi se contenter d’un blazer ou d’un blouson quand celui-ci peut s’agrémenter d’une ceinture ? Là pour souligner la taille, l’accessoire est aussi le garant d’une crédibilité mode exacerbée. Buckle up.
Parures ethniques :
Accessoire incontournable, le plastron ornemental est apparu somptueux et imposant. Comme une seconde peau, en accumulation boisée ou en version bijoux d’acier et de cristal, il charme par sa prestance.
Talons hauts vs talons plats :
Il y a eu du très, très haut, comme du très, très plat, cette saison sur les podiums des défilés printemps-été 2026.
La grosse sneaker très ‘street’ que l’on a longtemps vue a complètement disparu au profit d’un modèle plus féminin, qui s’associe très bien avec une robe ou une jupe.
La tong joue de nouveau les prolongations, après avoir battu le pavé tout l’été – minimale dans sa version la plus épurée ou au contraire complètement retravaillée.
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